mardi 8 décembre 2009
Qu'il est beau le sourire irrépressible des femmes amoureuses
vendredi 4 décembre 2009
Suivre les étoiles filantes et oublier les taxis, toujours la tête haute
mardi 1 décembre 2009
Un jour aussi, en terre Adélie
jeudi 12 novembre 2009
L'arbre creux
La nuit, quand tout le monde dormait, elle ne pouvait s'empêcher d'y aller et dans le village endormi, elle marchait pieds nus et en chemise de nuit jusqu'à son refuge ... Elle poussait le noeud juste sous la branche qu'elle avait cassée la fois où elle voulait voir le soleil de plus près et un passage secret s'ouvrait. C'était la porte de son monde ... le monde où elle retrouvait lutins, sirènes, panthères, fées et sorcières. C'était son pays des merveilles, à elle, rien qu'à elle, où le temps passait à une vitesse éclair, où les fleurs s'épanouissaient tous les jours et ne fanaient jamais, où la nuit des étoiles filantes était quotidienne, où les cascades l'éclaboussaient de diamants. Alice s'adossait au pied des arcs-en-ciel et discutait sans cesse avec Marie, l'amie partie pour toujours. Elle faisait des couronnes pour les animaux qui venaient lui parler et dissertait sur la beauté des sirènes et sur l'éternité.
Aujourd'hui, l'arbre est là, presque mort ... mais il défie toujours le temps. Des enfants y jettent leurs papiers car ils n'ont pas trouvé le passage secret. Pourtant, quand Alice retourne à La Grange, tout lui dit qu'il est encore ici. Il suffit juste d'entrer dans l'arbre creux et de fermer les yeux.
A bientôt à La Grange, mon doux village.
jeudi 5 novembre 2009
2ème apocalypse
jeudi 22 octobre 2009
Noir désir
Les bleus sont là, les cicatrices aussi, et rien ne pourra les effacer ... tout comme les bons moments passés ... ça aussi, c'est sûr
Eh oui, ça saigne encore, quand il remue le couteau dans la plaie mais maintenant, c'est de loin qu'il le fait, il ne peut plus s'approcher. Elle tâchera désormais d'éviter les flèches et les piques, même s'il vise bien, elle pourra quelques fois esquiver et arrêtera bêtement de renvoyer de pitoyables crachats ... du moins, elle l'espère ...
Pour elle, j'y crois ... Alice est grande : les pieds sur terre et la tête dans les nuages, elle domine ... et elle est heureuse, enivrée de liberté. C'est comme ça qu'elle est née, c'est comme ça qu'elle mourra.
Quand le vent l'emportera ...
Amour du jour :
J' aime : "le sourire irrépressible des femmes amoureuses".
lundi 12 octobre 2009
Mes idoles
samedi 10 octobre 2009
De belles comètes
lundi 21 septembre 2009
Les caprices d'Alice
Alice veut de l'éternité. Alice veut dans son lit un être tout entier ... transi, autant qu'elle. Alice veut des flèches décochées, des philtres et des déclarations, des violons au balcon, des messages bien tournés, des baisers partagés. Alice a l'impression d'avoir 15 ans, veut un amour au Rêve, au Grand Meaulnes, à la Princesse de Clèves.
Alice veut vivre l'avant et le pendant, l'orgueil et les préjugés, les raisons et les sentiments.
Elle veut être Cendrillon, Aurore et Blanche-Neige.
Elle veut se rendre conte ...
Certes, elle en a honte. Elle est trop en demande mais son cœur est ainsi et son corps lui ressemble. Elle ne peut se satisfaire du peu, du tiède, du fuyant ...
Alors elle comble le vide, n'importe comment, et va semer des cailloux pour s'y retrouver.
vendredi 18 septembre 2009
Petite explication
lundi 14 septembre 2009
Les bonnes choses ont une fin
Alice aimerait se reposer, sur la mousse si moelleuse des plaines d'Islande où tout était beau et parfait, où tout n'était que lumière, calme et beauté.
lundi 7 septembre 2009
?
Serait-ce la fin ? La rechute ?
Elle tremble ...
jeudi 3 septembre 2009
Satisfaction
Another turning point ... or just the one.
samedi 22 août 2009
Good morning Life
mercredi 19 août 2009
Trop jeune pour voir de l'excès dans la fantaisie.
Atterri sur cette terre
Pris la seule route qui existait
J'ai jeté mon passé à la mer
Pris la main qu'on me tendait.
J'ai serré tant qu'il faut
Pour réaliser que c'était bien réel
Je suis repartie à zéro
Pour toucher un peu l'éternel.
J'ai couru à corps perdu
Le cœur sec en lambeaux
Dans cette aventure inconnue
Où je risquais ma peau.
Mais je n'ai écouté que l'élan
Que le vent qui m'enivrait tant
Que la musique et les chants
Des baleines droit devant.
J'ai marché, prié, pleuré
J'ai couru, ri et chanté
J'ai bu, volé et sauté
Je me suis perdue et me suis retrouvée.
Enfin moi-même
Enfin je sème
Un peu d'amour par-ci, par-là
Pour ceux que sont ici bas.
Je continue ma route,
la balise, la prépare
Espère effacer tous les doutes
qui attachent les amarres.
Je rêve de repartir
Respirer à nouveau le soufre
Préparer un peu l'avenir
pour ainsi éviter le gouffre.
Mais pour l'instant,
je pense et suis ici
Ne perdons pas de temps
A rêver notre vie
Vivons là
Aimons là
et rendons-la plus belle ...
en hommage aux arcs-en-ciel ...
mardi 18 août 2009
Lightning love affair
Par prudence. Par peur. C'aurait été bêtise car ça valait le voyage.
jeudi 9 juillet 2009
Et encore un mensonge
Où donc est Dieu ?
La bouche ouverte, un filet de bave tombant lentement sur le blanc mikado, les yeux révulsés et les pieds en pointe, la mariée n'offre pas son plus beau profil à la photographie déjà jaunie. Mais il fallait immortaliser ce contraste à défaut de rendre hommage à un vieil amour.
Où donc êtes-vous ?
Moi la fameuse chanceuse perds tout aujourd'hui ... et les miettes de pain semées sur la route ont été englouties par les corbeaux affamés : j'ai non seulement tout perdu, me suis aussi égarée ... Perchés sur leur branche sèche, ils attendent le signal pour commencer le festin. D'abord, ils goûteront les yeux bleu foncé, puis s'attaqueront au nez, passeront des bras charnus aux longues jambes dodues, et finiront sans doute par le cœur tout mouillé. Ce n'est que dans la barque de Caron qu'il s'était liquéfié.
La robe en lambeaux rosie par l'hémoglobine pend indécemment sur le squelette abandonné ...
Au loin, un petit groupe de personnes pleurent à l'ombre ... je n'étais pas seule mais ne distinguais rien dans cette pénombre. Je voudrais reculer mais c'est déjà trop tard, Cerbère n'a fait de moi qu'une bouchée, il ne restait de moi que des os décharnés.
La mort n'est pas douce ... Loin de là ... l'au-delà.
mardi 7 juillet 2009
RIP
J'ai le cœur en confettis ... On les lancera à mon mariage, quand, dans ma longue robe blanche, immaculée, j'attendrai mon mari qui s'est tiré.
J'ai le cœur en confettis et tout ce qu'il me reste, ce sont mes larmes pour pleurer.
C'est vrai que c'est amusant, ces petits pois rouges qui tâchent la frise ... ça se dilue dans l'eau salée, donne un beau rose pastel sur la dentelle, ça donne de la vie là où le calme régnait.
Allez, c'est la fête, allons danser ! Sur la tombe de mon bonheur, et tant qu'on y est, allons y cracher !
Ce n'est pas qu'une cérémonie, soyons sports, voyons ! Le combat est beau, les joueurs entraînés ... qui fera le plus de mal à l'être aimé ?
Jeu set et match ... pour l'instant, c'est ex-æquo. Une telle manche sur un parvis d'église, n'est-ce pas ironique, dangereux, un peu sadique ?
Sur les pierres grises, le ciel se fond et devient peu à peu menaçant. La pluie s'annonce, drue et purifiante ... d'ailleurs, l'eau monte déjà, terrassée par l'effort, je m'affaisse et me noie.
La ligne ne suffit plus.
Le triangle ne fut pas.
L'amour repose en paix.
Mea culpa.
jeudi 18 juin 2009
Je succombe
La vie est vulgaire, c'est une traînée, boueuse, dont je suis la putain, pourtant personne ne me verse le moindre pécule pour se servir de moi, c'est moi qui paye de ma vie pour la mener à bien, à mal, à rien.
La vie est ma mère maquerelle, elle m'utilise et m'use, me mène où bon lui semble pour se divertir de mes erreurs, et rire de mes malheurs ... Je me cogne aux culs-de-sac, aux impasses, aux murs de la ville sale et déchue de Sodome. Je m'ouvre le front à force de foncer dans les obstacles qui se dressent devant moi, laissant échapper l'âme qui m'habitait ... Je n'ai plus de raison, plus de tête, plus de bon sens, je ne suis qu'une écorchée sans cœur et sans essence. Je suis l'eau sale des caniveaux, sombre dans les égouts comme dans la décadence.
Je suis ton cancer qui te tue à petit feu. Jamais je n'ai pu te rendre heureux.
Je veux mourir avant de t'achever, tu pourras ainsi renaître de tes cendres, tel le valeureux phœnix que tu es.
Je te le souhaite. Va.
lundi 15 juin 2009
This is the end
Mais tout est fini.
Tant pis.
vendredi 12 juin 2009
Douce ironie
Puis à midi, son collègue lui dit :
"Ah ! tu as gardé la fleur que je t'avais déposée ? Je l'ai trouvée par terre, je me suis dit qu'elle te plairait ..."
Et c'était le cas. La moindre attention, aussi petite soit elle, met en joie les jeunes filles. Même si le sourire n'est plus que tendre politesse ...
mercredi 3 juin 2009
Lolito et la sensualité des cerises
mercredi 27 mai 2009
L'humeur volatile des femmes
A quoi bon persévérer ?
Et ...
alors qu'elle désespère, quelqu'un lui parle ... sans raison. Elle n'a pas le temps de se poser de questions, il faut vite qu'elle se ressaisisse, qu'elle se redresse, qu'elle se réveille de sa léthargie. Elle sourit, discute et tout devient facile ... comme par magie. Ainsi délestée du poids des complexes, elle ouvre grand les yeux et s'aperçoit alors que l'homme, venu sauver l'oiseau tombé du nid, a un regard de braise et un parfum délicieux.
La soirée se passe, arrosée de Veuve Clicquot, le savoureux élixir d'assurance ... La timide devient volubile : la fleur éclot ...
Puis, rentrée sur sa colline, elle et le breuvage perdent leurs effets : les pétales se recroquevillent, la fleur se referme et se couche ... et redevient citrouille. Les yeux fixés sur le plafond blanc de sa chambre, elle regrette son babillage, déplore sa bêtise, et se demande pourquoi un homme a posé les yeux sur elle - les jolies femmes ne manquaient pourtant pas ...
mercredi 20 mai 2009
Sa vie en série
Tout est dit.
mardi 12 mai 2009
Besoin de tout
Envie de chair.
mardi 5 mai 2009
Des pas dans la neige
jeudi 30 avril 2009
Aux anges ... d'H
mardi 28 avril 2009
Singing in the rain
lundi 27 avril 2009
La fin du mensonge
vendredi 24 avril 2009
Amélie Poulain vs Truman
mardi 21 avril 2009
10 putes
Le cercle est vicieux, la mort est le seul échappatoire ... ou bien ... faisons la paix.
vendredi 17 avril 2009
Joie
mercredi 8 avril 2009
Le goût de la vie
L'amer au nord des réalités.
L'acide parallèle des mots jetés.
Le sucré en bas des baisers.
Le salé tout au bout de l'adrénaline.
D'ailleurs, l'eau bout, la cocotte siffle, le four est chaud.
Le chef se lève de table, passe sa belle langue framboise sur ses babines et rallume une blonde. Quand le soleil se montre et que les fleurs éclosent, le chef a toujours de l'appétit ...
vendredi 3 avril 2009
Noire d'ébène
Elle se prenait pour le passe-muraille, se faisait passe-messieurs et s'en sentait salie ... Il fallait qu'elle s'avoue vaincue, ce n'était définitivement pas un bon stratagème. Et quoique difficile, elle se devait de regarder dans le miroir même si elle devait y trouver la vacuité de ses désirs et de ses buts.
Elle tendit alors la main à son reflet qui la montrait petite fille, en robe colorée et les cheveux nattés, et passa au travers : le néant avait gagné du terrain et engloutit cette petite chose fragile et la conscience qui l'abritait.
Fantôme, la jeune femme s'est perdue dans les couloirs du passé où les tableaux de ses erreurs la huent et la conspuent.
Rien ne sert de courir, il faut choisir un saint ...
et s'y vouer.
jeudi 2 avril 2009
L'automate écrit
mardi 31 mars 2009
A l'immoral amoureux
vendredi 27 mars 2009
Dompter la bête
mercredi 25 mars 2009
Question de gravité
jeudi 19 mars 2009
Peine perdue
mercredi 18 mars 2009
Les Oiseaux déguisés
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier
lundi 16 mars 2009
L'excès, la fougue et l'euphorie
Et le boomerang m'éclate la mâchoire et repart ... Et pan, en pleine tête. 2 coups sans K.O mais j'ai mal à la tête, j'ai du sang plein la bouche, je crois ... Je vacille un peu, me rattrape à mon chêne.
L'hibernation est terminée ... je me serais passée d'un réveil aussi rude mais c'est peut-être celui qu'il me fallait.
La route est longue et si je titube, je ne risque pas d'en voir le bout ...
Alice se perd encore ... Distraite ou aveugle, elle n'a pas fini de se cogner.
Mais Alice a le temps et la tête dure.
N'oublions pas ...
vendredi 13 mars 2009
The Joker
Le voyage a ses séquelles : un bouillonnement intempestif dans la poitrine constellée, des battements saccadés des papillons évadés et des notes de musique échappées d'une portée.
On n'en sort jamais indemne de toute façon.
Et je ris ... encore ...
Jusqu'à ce que les vagues effacent de leur écume les clés et les soupirs, je prends ce soir le bateau et laisse l'océan valser sur la plage.
Et si un coquillage pouvait rester, je reprendrais bien en poupe l'alizé.
jeudi 12 mars 2009
Disparue
Le remords ronge et tente d'effacer les bons moments passés. Il a raison le bougre, mais quelques sourires parviennent à le dissiper : éclats d'esprit, perles insensées, décor inadapté.
Où est donc partie la jeune fille bien du passé ?
A la rencontre de l'été, de l'être qui ne sera jamais.
mercredi 11 mars 2009
La causerie des mimosas
Cette nuit, j'avais 15 ans. Je n'étais qu'éclats de rire, insouciance, impertinence ...
Cette nuit, j'ai tout oublié.
Comme si demain n'existait pas, comme si le temps s'était arrêté.
Cette nuit, j'ai vécu un mirage, un rêve de jeune fille libertine, de folle à lier qui aime danser.
Il ne me reste maintenant qu'une senteur sur la peau et l'alcool dans les veines. Une symphonie de synesthésies, aussi, qui résonne dans ma tête et quelques percussions lancinantes. Mes yeux écarlates s'écarquillent dans le vague, mon squelette indolent cherche son marionnettiste, mon être tout entier est un champ de bataille ...
Et pourtant ...
Cette nuit, la lumière rencontra l'ombre, et s'éclipsa avant avril.
Cette nuit, ce fut le printemps, où il fait bon vivre sous les mimosas.
mardi 10 mars 2009
Fantasia
La nuit fait place au jour, l'hiver à la saison des amours.
Et, en même temps, l'oiseau brûlé renaît de ses cendres. Deux mois de convalescence ne seront pas suffisants, mais les plumes se lissent déjà, le plumage s'illumine et la tête se redresse. La douleur est persistante mais la vie a repris ses droits.
La porte des enfers est loin derrière et devant nous.