lundi 29 septembre 2008


vendredi 26 septembre 2008

La bonne humeur tient à peu de choses


J'aime bien me plaindre ... et ces temps-ci, je suis un peu en rade de motifs ... N'ayez crainte, je ne me plaindrai pas de ce manque, après tout il n'est pas tellement handicapant étant donné que je ne suis pas accro. Mais quand même on a l'impression qu'on n'a plus rien à dire quand on est français et qu'on ne râle pas.

Heureusement les journaux ou les media en général nous procurent toujours de quoi se scandaliser même quand le soleil brille comme aujourd'hui ...

Alors :

- j'angoisse à cause de cette crise économique à laquelle je ne comprends rien
- j'en ai marre qu'on oublie l'alternative de l'adoption
- je ne veux rien savoir du bébé de Rachida Dati
- j'en veux à la justice de nous faire payer pour Bernard Tapie
- pourquoi parle-t-on autant de Catherine Millet ?
- J'aimerais qu'Emmanuelle Béart aille se rhabiller.
- je n'aime pas la tête de l'acteur censé interpréter Sangoku

et tout plein d'autres trucs qui me permettent de bougonner ... et me donnent pour la plupart envie de tout casser.

jeudi 25 septembre 2008

Mes pépites de bonheur



Quand les larmes coulent sans que je ne puisse rien y faire.
Et que le sourire se dessine pour me réchauffer tout entière.
J'aime ce cinéma qui m'étonne et me touche.
La vie est belle et la nostalgie pas loin.

lundi 22 septembre 2008

Heureusement qu'on n'y croit plus !


Dans un tout petit bar, minuscule, exigu, une concentration de jeunes hommes saouls comme des barriques, bêtes comme leurs pieds et lourds comme des baleines se retrouvent, boivent et dissertent sur tout et n'importe quoi ... et surtout n'importe quoi. Les quelques filles, accoudées au bar, écoutent nonchalamment les discours insensés de ces messieurs fiers d'eux, galvanisés par la substance quelconque que le pittoresque tavernier leur a servie. Et les flatteries vont bon train, tout et son contraire est dit, compliment ou prétendue déclaration fusent dans toutes les bouches et à toutes les oreilles.

L'alcool fait bien des ravages au petit cerveau des mecs en rut.

Et, facilement, on se laisse grisée non par 2 petites bières avalées sans conviction ni par leur babillage caressant mais par le jeu de la repartie, aisée certes face à des pantins avinés mais tellement drôle quand on les voit roulant des yeux, vexés pour un oui, pour un non, tentant d'articuler une argumentation inaudible et sans doute débile.

On a ainsi toujours raison ... comme quand on se sent intelligent en regardant des bêtises à la télévision ...

vendredi 12 septembre 2008

On a autant d'avenir que le parti socialiste

et ça fait peine à voir ...

S'il y a une chose qui me chagrine dans ce monde, c'est de voir à quel point les gens sont obligés de juger, de critiquer, de se battre pour justifier leur supériorité vis à vis des autres.
Ce qui me choque davantage, c'est que la religion que j'aime et que je pratique, et qui prône la charité (et non la tolérance, car c'est plus un truc qui vient du coeur et non de la tête), se trouve être tâchée par ces mêmes gens qui pensent parler au nom de la morale.

Je suis à mon avis très mal placée pour donner des leçons aux gens, mais j'ai au moins la qualité de le reconnaître :
Je ne suis pas la plus fervente des catholiques, la plus à cheval sur les principes édictés par le catéchisme, je me suis trouvée la façon la plus simple pour ne pas culpabiliser et vivre ma foi comme je l'entends i.e. en suivant ce simple moto "tant que ça ne fait de mal à personne, je ne vois pas pourquoi je me priverais". Je ne suis donc pas une fille "bien", je suis une vile et insignifiante tiède.
Avec la chance que j'ai eue, avec les parents que j'ai eus, avec l'éducation que j'ai eue, je suis parvenue à n'être que ça ...

En attendant, malgré ma petitesse, je voudrais dire ce que je pense sans juger, sans sermonner, sans fouetter !

Par exemple, je trouve anormal que, lorsque non seulement on croit dans le même Dieu mais qu'en plus on a la même religion, on s'immisce dans la foi de ceux qui nous entourent. On peut questionner mais je ne crois pas qu'on ait le droit d'asséner des principes de vie sous prétexte qu'on ne veut pas être tiède.

C'est quand même un comble d'arriver à se dire que le nec plus ultra, c'est de communier à la bouche. Qui a donc dit de "faire de nos mains un trône pour y accueillir le Roi" ? Je ne sais plus mais bref, à mon avis, il n'y a pas de mal à tendre ses mains pour recevoir le corps du Christ si on a pleinement conscience du mystère que c'est et de la chance qu'on a !

Quand j'étais adolescente et bête et plaintive, je critiquais tout et surtout les chachas (charismatiques), les gens qui tapaient dans leurs mains, qui chantaient en mimant les paroles et qui faisaient plein de trucs que je trouvais kitsch et stupides ... J'ai heureusement grandi et mûri et je n'ai plus perçu ceci du même oeil, ou du moins plus d’un œil moqueur, non, pas d’un œil tiède, un oeil qui regarde et apprend.
Cette joie qui se dégage des messes africaines, tahitiennes, gospel ou de celles de l'Emmanuel m'émeuvent tout autant qu'une messe à Saint Nicolas du Chardonnet. Pourquoi ? Parce que c'est la même liturgie et que c'est le fond qui m'importe.

Après bien sûr, je préfère aller à une messe toute simple car je m'y reconnais plus et que j'y ai mes petites habitudes mais je ne me résoudrais plus jamais à juger qui est le plus fervent ou le plus pieux à travers des façons de prier : debout, assis, couché … Doit-on forcément s'agenouiller pour bien prier ? A-t-on besoin de la "paix du Christ" pour aimer son prochain ? Dieu préfère-t-il le latin ? Perso, je préfère le grec ancien.

Certains ont besoin de miracles pour intensifier leur foi, moi j'ai besoin de témoins sincères pour en être fière et pas de gens lambdas qui me disent quoi faire et comment.

Ma foi, je la vis et la partage.
Et je ne tolère pas les tièdes, je les respecte.
Nuance.

Quand, on parle d’évolution, je ne suis pas toujours d’accord, certes, pour dire que c’est une bonne chose car elle nous a emmenés bien loin, peut-être bien plus loin que ce qui est bon et raisonnable. Pourtant, quand je lis dans le catéchisme de 1950 que c’est pécher d’aller au bal populaire, je n’abonde pas forcément dans ce sens, même si la morale le dit.

Si je fais preuve de démagogie sur certains points encore, comme l’insémination artificielle entre mari et femme, par exemple, j’ai mes raisons et la plus belle des petites filles pour m’en convaincre.
Alors si l’Eglise me comble, me rassure et que j’y adhère grâce au Pape et ses serviteurs, je ne veux pas qu’elle se délite et qu’elle dégoûte à cause de divergences sur la forme.
J'y tiens à mon Eglise.
Mais maintenant, je laisse le soin à Dieu de me juger et à personne d'autre.
Elle est là, ma foi.

mercredi 10 septembre 2008

De l'importance d'être léger

Légèreté :

Caractère de ce qui donne une impression de sérénité et parfois de gaieté ou de bonheur
Caractère de ce qui n'a pas une très grande importance, une très grande intensité
Manque de sérieux, de valeur intellectuelle - inconstance
Caractère de ce qui est libertin
etc.

Quand le sniper est bon, il vise juste. Les phrases fusent et, acérées, font leur chemin, de la tête en plein coeur ... les fameuses balles doum-doum.

Quand la mauvaise foi du tireur fait alors son oeuvre et que candide, il vous répond que ce ne sont que des mots, on se dit que pour quelqu'un qui lit et qui écrit, tel que celui qui tient le fusil, il porte peu d'importance à ce qui le fait vibrer.

Que les hommes se taisent enfin ... les femmes crieront moins.

mardi 2 septembre 2008

L'antichambre de l'enfer


Omar Little est mort. Tué d'une balle dans la tête. Par un gamin, dans un magasin coréen.

L'habitant le plus loyal de Baltimore s'est fait descendre, s'est fait avoir, comme un bleu ...

Le seul qui restait pour défendre l'honneur de cette ville où toutes les couches de la société sont pourries, nécrosées, purulentes. On s'assoit pour ne pas faire de bruit, on s'agenouille pour parvenir à ses fins, on se couche pour cacher un secret indicible.

L'argent et la carrière sont les maîtres-mots de cette ville peinte dans une lumière crue et violente. Quelques séquences sur le journalisme, où un rédacteur n'a d'yeux que pour le Pulitzer qu'il aura à force de mensonges. Quelques autres sur le bureau du maire où le diable a fait son nid. Quelques unes encore au service des homicides où un fou idéaliste falsifie des meurtres pour en résoudre d'autres.

Il y a quelque chose de pourri au royaume de Baltimore et sous les traits tirés des policiers mal dégrossis, des dealers ingénieux, des paumés de toutes sortes, l'espoir a disparu ... ou presque, Bubbles reste.

The Wire ou comment perdre toute foi en l'humanité, est la meilleure série qu'il m'ait été donnée de regarder.