vendredi 30 mai 2008

Vanitas, vanitatis


La flatterie ... ou démagogie est "souvent efficace avec les filles, qui, depuis leur plus jeune âge, apprennent à croire les compliments qu'elles reçoivent."

La fille rougit, la fille minaude, la fille accueille les compliments comme un bouquet de fleurs tendus à la fin d'une représentation ... et sourit.
L'homme en joue, l'homme en rajoute, l'homme joute ...
Une sorte de manège connu et apprécié qui fait ses preuves dans les relations humaines.

"Tu es jolie.
- Tu excelles ...
- Tu es la plus belle."

La fille rit, la fille jouit.
On imagine l'homme se caressant le ventre ... "Elles sont naïves, c'est pas croyable !"
Et effectivement, c'est incroyable !


Une fatalité ? Une caractéristique ? Un stratagème ?
L'envie d'être trompée ? Le besoin d'être rassurée - la méthode Coué, par personne interposée ?
Une maladie peut-être ?

No lo sé
quoiqu'il en soit, j'en suis atteinte.


mardi 27 mai 2008

Fermeture du bureau des plaintes




Il ne faut pas chercher bien loin pour être heureux. On nous rebat les oreilles comme quoi le plaisir est à portée de main et qu'il faut en profiter tant qu'on peut. Tout le contraire du bonheur, en somme, qui est un état inaccessible car les problèmes de la vie quotidienne et du monde l'éloignent chaque jour un peu plus.

Mais permettez-moi de vous dire que le bonheur existe et que, pour le goûter, il suffit de 2 qualités faciles à acquérir quand on fait fis du désenchantement actuel et de l'humeur plaintive ambiante : l'émerveillement et la satisfaction.

L'émerveillement est ainsi la faculté d'avoir un coeur et un esprit d'enfant, une sorte de curiosité et d'enthousiasme qui permettent d'échapper aux désillusions.

La satisfaction consiste alors à voir son verre à moitié plein et non à demi-vide, à se contenter de ce que l'on a et de s'en réjouir.
Le fonctionnement de ces 2 clés est simple : il suffit de s'en servir pour regarder ce qui nous entoure et pour le juger de manière plus juste et plus clémente.

Cependant,je suis bien consciente que la bonne marche de ces principes implique une chance et un bonheur déjà assis et de fait, loin de moi l'idée de juger les gens qui se plaignent et qui ont de bonnes raisons pour ... Ce message est à destination des plaintifs de toutes sortes et surtout de mauvaise foi dont j'ai fait partie toute mon adolescence et des fous qui méprisent la vie.



lundi 26 mai 2008

Ose


La sorcière de l'Ouest gagne du terrain ...

mercredi 21 mai 2008

Larmes, envol, voyage ...



La douleur qu'on s'inflige n'est rien qu'un nuage qui cache le soleil, qu'un grain de folie dans un rouage, qu'une moue derrière un sourire.
Elle s'insinue, fait son ravage et se sublime, un jour, en rêve ...
Et, puis, peut-être un jour, en réalité ...
Michel Gondry est un génie, du moins, mon génie, car il semble être aussi fou que moi mais qu'il a le talent d'en faire des merveilles ...

lundi 19 mai 2008

Je tuerai Mai 68


On se tape toujours les anniversaires : tous les ans, on en trouve un, voire plus, histoire de montrer qu'on n'oublie rien, que le devoir de mémoire est bien fait, que la vie continue mais que, quand même, l'important c'est le passé, parce qu'un jour, on en fera partie ... et on ne veut pas être oublié. C'est la folie humaine de mettre un point d'honneur à entrer dans la postérité, chose que je comprendrais si seuls les artistes en étaient atteints.
Malheureusement, la personne lambda a besoin de croire à son utilité, surtout lorsqu'elle ne croit en rien d'autre qu'elle. Elle ne veut être oubliée car, allez comprendre pourquoi, elle se sent supérieure et donc digne de marquer l'histoire.
En fait, je pense que c'est la seule fierté de l'ex-jeunesse française, d'être montée au créneau au moins une fois dans sa vie, de croire que, grâce à elle, la face du monde (nous sommes français, le monde, c'est la France) a été changée, que la vie des nouveaux jeunes est plus facile grâce à leur glorieuse contribution.
N'avons-nous pas d'autres fiertés françaises qui laveraient notre sale caractère nombriliste et orgueilleux ? N'avons-nous pas eu dans l'histoire un souvenir dont on n'aurait pas honte ? Un souvenir moins sinistre que des victoires qui n'ont jamais essuyé les litres de sang versé ?
Est-on obligé de fêter Mai 68, d'écrire des tonnes de livres qui ne se vendront pas, d'écouter des gens dire "j'y étais" - et maintenant que fais-tu ? - ; de regarder un film franco-français niais à souhait avec des acteurs au jeu toujouts identique croyant porter leur pierre à un édifice complètement branlant ?
La réponse est : non !
A bas Mai 68 ! Oublions Mai 68 ! Tuons Mai 68 !

vendredi 16 mai 2008

Mains froides, coeur chaud


Mais moi, j'ai le coeur sec. Eh oui, ça existe. Le sang ne passe pas correctement dans les veines et ne fait pas monter au cerveau ce qui pour la plupart des gens est la définition même du sentiment amoureux et de la vie de couple. A l'inverse des coeurs mouillés, le coeur sec a besoin d'indépendance et de liberté. Rien de pervers, juste du lest et de la simplicité.

Il ne paraît pas fou à un coeur sec d'éteindre son téléphone quand l'objet de son désir n'est pas là. Il peut apprécier les soirées entre amis sans être avec la personne qui vivra à ses côtés le reste de sa vie.

Il lui arrive de penser aux autres avant de penser à eux deux.

Est-ce ça l'égoïsme ? Est-ce nier le sentiment même de l'amour ? Est-ce une utopie que seuls les gens sans foi ni loi peuvent se permettre de vivre ?

Le coeur sec est-il dur ? Pourquoi suinte-t-il alors au moindre reproche et au moindre augure de perte ?

Le coeur sec, selon moi, doit vivre avec son pareil. Ce que nie un coeur sec de ma connaissance. Ayant toujours raison mais pouvant changer d'avis, je suis consciente qu'un coeur sec est une éponge et s'il vient à s'attacher à un coeur mouillé, il trouve sans doute son salut.

Si la quête d'un coeur sec est de changer, je m'attache au mot "quête" pour exprimer son échec irrémédiable ...

jeudi 15 mai 2008

Micro climat


A la Closerie des lilas, il ne pleut que des gouttes d'or, de champagne et de vin.

mercredi 14 mai 2008

Chassez-le

L'appel du blog est irrésistible. Me revoici dans la blogosphère en espérant que la fin sera moins funeste que la précédente. Moins de temps, moins de posts, quelques bribes de pensée ou de non-pensée disséminées ici ou là, pour juste apprécier l'esthétique de jolies images.