Les gens ? On dirait des personnages sortis d'un film avec leur visage original, leur discours récité et leurs habits qui se fondent dans le décor. C'est pittoresque mais irréel.
Pour preuve, il fait toujours beau sur la colline.
Tous les matins, derrière le Moulin rouge, le soleil pose ses rayons sur mon visage endormi. Je me réveille, ouvre la fenêtre pour regarder ce qu'aujourd'hui la vue réserve : le ciel a de jolies touches colorées et Montmartre en carton pâte se dessine au dessus des toits. Les voisins sont debouts, souriants : ils étendent leur linge, chantent en arrosant les plantes ou discutent en buvant leur thé.
Et moi de mon côté, telle un caméléon, je vire indigène. J'ai la maladie du bobo ...
Ca fait peur mais pas mal, tant qu'on ne se met pas à écouter Delerm ou à voter Bayrou.
Sur la colline, la vie est belle et l'espoir doux.
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