Il ne faut pas chercher bien loin pour être heureux. On nous rebat les oreilles comme quoi le plaisir est à portée de main et qu'il faut en profiter tant qu'on peut. Tout le contraire du bonheur, en somme, qui est un état inaccessible car les problèmes de la vie quotidienne et du monde l'éloignent chaque jour un peu plus.
Mais permettez-moi de vous dire que le bonheur existe et que, pour le goûter, il suffit de 2 qualités faciles à acquérir quand on fait fis du désenchantement actuel et de l'humeur plaintive ambiante : l'émerveillement et la satisfaction.
L'émerveillement est ainsi la faculté d'avoir un coeur et un esprit d'enfant, une sorte de curiosité et d'enthousiasme qui permettent d'échapper aux désillusions.
La satisfaction consiste alors à voir son verre à moitié plein et non à demi-vide, à se contenter de ce que l'on a et de s'en réjouir.
Le fonctionnement de ces 2 clés est simple : il suffit de s'en servir pour regarder ce qui nous entoure et pour le juger de manière plus juste et plus clémente.
Cependant,je suis bien consciente que la bonne marche de ces principes implique une chance et un bonheur déjà assis et de fait, loin de moi l'idée de juger les gens qui se plaignent et qui ont de bonnes raisons pour ... Ce message est à destination des plaintifs de toutes sortes et surtout de mauvaise foi dont j'ai fait partie toute mon adolescence et des fous qui méprisent la vie.
5 commentaires:
Oui à l'émerveillement, source des frissons les plus beaux
Aux verres à moitié, toujours préférer les verres pleins. Ca rend la statisfaction plus facile ...
Manque à ton beau plaidoyer pour un certain mode de vie - le tien ? -, la nécessité de poser un oeil incisif et flamboyant sur la réalité. Histoire de voir le monde à la fois tel qu'il est et tel qu'on le rêve.
Quant aux fous - qu'ils méprisent ou pas la vie - tu as tort de les cibler. Ils sont le sel de nombreuses joies (C'est intéressant d'ailleurs à quel point beaucoup de jeunes femmes méprisent les fous dans la vie mais les adore dans les livres, par exemple.)
Je n'ai rien contre les fous, sauf ceux qui méprisent la vie, actuellement piétinée pour la quête du plaisir. Les fous des livres la subliment, la transcendent et ne la rejettent pas car ils trouvent sa réelle substance dans leurs écrits. L'absence de spiritualité, de réflexion sur la vie, sur sa création, m'intriguent et me blessent ...
La quête, ou le souvenir, des moments de plaisir ne s'opposent en rien avec la spiritualité, la réflexion sur la vie, sa création etc... Au contraire, elle y trouve toute sa place, proche d'une recherche du temps perdu. Moi ce qui m'intrigue et me blesse, c'est la bêtise. Mais sans doute est-ce la même chose. Attention également à la réflexion sur la vie comme alibi à l'absence de vie. J'ai déjà vu cette drôle de chose ...
Je ne comprends pas trop la mise en garde sur l'alibi et cette drôle de chose. En tout cas, la bêtise comprend sans doute la négation de la vie et de sa valeur.
Il n'y avait pas de "mise en garde", jeune fille. Je vous expliquerai. En passant : Daimler s'en va aurait belle allure dans votre colonne de belles oeuvres...
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