C'est bizarre comme, adulte ou presque, on arrive à s'attacher à des croyances dépassées. Dépassées par l'âge et non par l'époque, on s'entend et encore. On a envie de croire à des êtres merveilleux, à la magie, à des théories pourtant démontées plus d'une fois ... Ca ne rend pas forcément la vie plus facile, ça l'égaye, ça la rend folle et drôle, ça nous rend fous et touchants ... ou pas. En tout cas, on y tient comme à la prunelle de nos yeux, comme si c'était notre coeur d'enfant qui en était formé, et, ce coeur d'enfant, quand on est chrétien, on y tient !
Et puis, on sent que l'on s'est trompé. Que les licornes et les chevaux ailés n'ont rien à voir avec ce petit coeur, que ce dernier est perdu, pas forcément à jamais mais qu'on l'a écrasé, bâillonné, enterré car la désillusion avait fait son ravage et qu'on avait porté son attention sur la décoration et non le principal ...
Il suffit d'un jour, un déclic, une parole, un regard, un livre, une oeuvre ... qui vous crie que c'est encore possible, que des gens y croient encore, que rien n'est perdu ...
Et si l'innocence s'est bel et bien envolée, on a le droit d'aller la rechercher ...
7 commentaires:
Citation pêchée du jour dans ma boite e-mail: "La plus grande chute est celle qu'on fait du haut l'innocence." dixit Heiner Müller in "Nous sommes cruels".
L'innocence est donc bien un pays d'altitude, un pays de cimes, en apesanteur. Et oui Rubia, je crois comme vous que l'innocence est une quête.
On était bien dans le monde des Idées ...
Jolie fable pleine d'instruction ! L'innoncence est le début de toute chose non?
Jolie fable pleine d'instruction ! L'innoncence est le début de toute chose non?
Nous étions bien dans le monde des idées.
C'est une correction ? Ou vous corroborez mes dires ?
Je corrobore juste !
Enregistrer un commentaire