Il a plein de fils, qui s'attachent, se détachent, s'enroulent et l'enserrent. Une vraie pelote emberlificotée, le cœur éponge un peu le liquide qu'il tente d'apprivoiser ... Ca déborde de partout. Que faut-il faire face à de telles cascades d'émotions ? Alice n'y connaît rien, Alice se perd dans ce labyrinthe de liens. Faut-il couper ? Démêler ? Peut-être brûler ?
Ils sont là ... de leurs aiguilles, inconsciemment, percent le petit cœur de part en part, et s'ancrent à vie dans la petite boîte à sentiments. Laissant parfois des cicatrices, des trous, des mèches grignotées par le temps ...
Il y a aussi les élastiques, qui s'invitent dans le canevas, et font du cœur tout mouillé leur port d'attache où se cacher, jusqu'à ce que le petit jeu d'aller-retour rompe à jamais, et fouette le cœur bien abîmé. C'est fragile, ces choses là ...
Il y a les fils qui pendent, inertes, qui se sont accrochés et se sont oubliés ... et qu'Alice n'arrive pas à enlever. Parfois, elle tente même de les raccommoder, mais c'est peine perdue ... L'effort est vain.
Il y a des histoires sans lendemain ...
Il y a celui, long et fort, doux au début, une vraie ronce à la fin, à mesure qu'il s'effilochait ... Alice, égarée, avait pris le sécateur et la liaison était coupée, le calme revenu, la haine apaisée.
Et il y a les autres, ceux qui tiennent chaud, qui consolent, qui tricotent tout autour un mur de protection, un blindage qui rend heureux ...
Le fil de la vie est plein d'autres fils qui tissent une toile nouvelle et inattendue. Le noir, le vert, le rouge, le bleu, le jaune, le blanc, toutes les couleurs composent et se superposent, se mélangent et nuancent le tableau de l'existence. Comme pour l'œuvre d'art, il ne peut être parfaitement copier, et même son maître arrive parfois à s'y perdre.
Alice n'est pas la seule à s'y empêtrer mais c'est ça qu'elle aime, s'y emmitoufler, dans ces fils qui ont fait d'elle ce qu'elle est. Une petite folle qui marche sur les arcs-en-ciel.
Ils sont là ... de leurs aiguilles, inconsciemment, percent le petit cœur de part en part, et s'ancrent à vie dans la petite boîte à sentiments. Laissant parfois des cicatrices, des trous, des mèches grignotées par le temps ...
Il y a aussi les élastiques, qui s'invitent dans le canevas, et font du cœur tout mouillé leur port d'attache où se cacher, jusqu'à ce que le petit jeu d'aller-retour rompe à jamais, et fouette le cœur bien abîmé. C'est fragile, ces choses là ...
Il y a les fils qui pendent, inertes, qui se sont accrochés et se sont oubliés ... et qu'Alice n'arrive pas à enlever. Parfois, elle tente même de les raccommoder, mais c'est peine perdue ... L'effort est vain.
Il y a des histoires sans lendemain ...
Il y a celui, long et fort, doux au début, une vraie ronce à la fin, à mesure qu'il s'effilochait ... Alice, égarée, avait pris le sécateur et la liaison était coupée, le calme revenu, la haine apaisée.
Et il y a les autres, ceux qui tiennent chaud, qui consolent, qui tricotent tout autour un mur de protection, un blindage qui rend heureux ...
Le fil de la vie est plein d'autres fils qui tissent une toile nouvelle et inattendue. Le noir, le vert, le rouge, le bleu, le jaune, le blanc, toutes les couleurs composent et se superposent, se mélangent et nuancent le tableau de l'existence. Comme pour l'œuvre d'art, il ne peut être parfaitement copier, et même son maître arrive parfois à s'y perdre.
Alice n'est pas la seule à s'y empêtrer mais c'est ça qu'elle aime, s'y emmitoufler, dans ces fils qui ont fait d'elle ce qu'elle est. Une petite folle qui marche sur les arcs-en-ciel.