lundi 8 décembre 2008

Trinidad


Et je relis la Petite sirène ... et je suis subjuguée !

Par tant de finesse, de délicatesse et de profondeur.

La petite sirène rêve d'amour et d'immortalité. Elle qui n'a pas d'âme et qui n'a qu'une vague idée de ce que c'est, donne tout ce qu'elle a de plus cher pour en obtenir une. Elle ne vivra que pour cette quête, souffrira mille et une douleurs pour parvenir à être aimée par celui qu'elle a choisi ou plutôt celui qui s'est imposé à elle et ainsi accueillir ce qui fait que l'humain est ce qu'il est, précieux et unique.

L'amour ou le destin de l'immortalité.
Une histoire de transcendance qui bouleverse. On regarde enfin plus haut, plus loin aussi. Vers l'infini ...
Les clés de l'existence en quelques pages sont données.
Qu'est-ce que l'âme ? Un lien invisible entre 2 êtres ... + 1.

"Toutes les idées préexistent," m'a-t-on dit. La coïncidence, une fois encore, a corroboré ces dires et j'étais loin de m'imaginer à quel point il avait raison.

Le mode d'emploi de la vie est dans les contes.

18 commentaires:

Anonyme a dit…

me encanto tu blog, te invito a visitar el mio, besos

Anonyme a dit…

Les "idées préexistent", ça a un côté "l'eau ça mouille" et "le feu ça brûle" qui tranche quelque peu avec la petite sirène ...

Anonyme a dit…

"le mode d'emploi de la vie est dans les contes"... je reste perplexe.
j'adore les contes et les fables. mais je vais d'abord lire la Bible pour le mode d'emploi. même sans approche religieuse, d'ailleurs.

Rubia loca a dit…

A ALG. Cela semble très évident pour vous, mais j'ai toujours eu l'outrecuidance de penser que chaque être pouvait créer, penser en premier une idée, loin du terme platonicien, c'est pourquoi j'ai trouvé que cette phrase n'était pas dénuée de sens. En tout cas, elle m'a parlé. Il y a des évidences, comme celle-là, que je n'ai pas intégrées car je suis bouffie d'orgueil ...

A Albertine. Je comprends ta perplexité mais j'ai trouvé des clés dans les contes qui sont sûrement dans la Bible, étant donné ce que j'ai cité plus haut sur la préexistence des idées. Cette caractéristique de l'âme comme consécutive du sentiment amoureux n'a pas été inventée par Andersen, j'en suis consciente ... je reste tout de même persuadée que mon mode d'emploi ne concurrence pas la Bible mais a une importance certaine pour ce qui est d'enseigner le sacré.

Anonyme a dit…

C'est bouffie d'orgueil que que je vous préfère.
Ne changez donc pas.
Nous trouverons peut-être, un jour, quelques points d'accord.
Ou pas.
Rien n'est grave, finalement, quand reste sur vos lèvres
la possibilité d'un sourire

Rubia loca a dit…

Nous en avons déjà trouvé, je pense mais c'est comme les mots blessants dont on se souvient plus que les autres gentils, flatteurs et réconfortants, souvent nombreux et pourtant fugaces.

Anonyme a dit…

Vous avez raison.
Ne garder que le blessant, ça préserve du reste.
Vous êtes un très beau coeur sec.
Chapeau, jeune fille.

Rubia loca a dit…

Je disais ça en tant que fait avéré pas en tant que conseil. Se préserver n'est pas la plus belle chose à faire pour avoir une vie riche et heureuse, bien au contraire.

Anonyme a dit…

Les faits avérés sont les seuls qui importent. Cest justement ce que je disais.
Et pour la préservation, vous êtes la reine, du côté des maîtres. Ce qui est, n'en doutons pas, une qualité quand on veut avoir une vie riche et heureuse.

Rubia loca a dit…

Je sais, je suis du genre "faites ce que je dis et pas ce que je fais". Tout est dans le dosage du brûlement d'ailes.

Anonyme a dit…

Le dosage ne vaut que par les envies profondes.
Que dit le tic-tac intime ?
Les coeurs secs ont deux amis : les frissons et l'électricité.

Rubia loca a dit…

Si seulement on savait déchiffrer le "tic-tac" intime, la vie serait moins compliquée ...

Anonyme a dit…

L'une des dernières choses excitantes, ici-bas : déchiffrer, au coeur d'une vie compliquée, le tic-tac intime. Minuscule part de risque des beaux quotidiens. Le reste, c'est l'ennui, non ?

Rubia loca a dit…

Tu vois que nous sommes parfois d'accord ...

Anonyme a dit…

Parfois, c'est presque un début.
Je vous embrasse tendrement, jeune fille.
A bientôt, peut-être.

Rubia loca a dit…

Paut-être, si tu résistes au chant des sirènes, à l'horizon qui t'appelle ...

Anonyme a dit…

Je ne connais aucun sirène. Quant à l'horizon, il est nuageux, même si les nuages sont, souvent, un bien beau repaire.

Lespagnol a dit…

Quitter mon absence et mon silence passager un instant pour souhaiter à l'Alice qui vous habite une joyeuse fête ! Je reviendrai un de ces jours vous souhaiter, comme il se doit en Wonderland, un joyeux non-anniversaire.

Votre texte est beau.
Bonsoir et bien à vous.

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"Et ils viendront ces mots, chauds comme des manteaux, attendus comme des oiseaux. Debout, sans mains, tu les prendras pour rien". in Poèmes pour Sirènes, Stéphanie PELICAN