vendredi 9 juillet 2010

Carpe diem, en été.


Elle se consume ... Que restera-t-il d'elle à la fin de l'été ? Un tas de cendres ... ? Non. Chaque année, Alice a le coeur en fête et le ventre en feu, l'espace d'un instant. Des crampes à l'estomac qui ne s'effacent pas avec un médicament, un mal de tête qui ne s'évanouit pas avec de l'aspirine. Pourtant c'est bien physiquement que l'attraction opère, la chimie devrait pouvoir éradiquer cela ...

Au printemps, cela commence, les filles sont des bourgeons, les garçons des bourdons ... et à l'été, elles éclosent, délicatement, de jolies fleurs dont les pétales s'égaillent sur leur deux fines tiges, dès qu'une brise souffle. Les garçons s'allument, les filles s'embrasent. L'été, soleil, terre, hommes, font du monde une résistance ...

Alchimie, sciences, métaphysique, tout se met en branle pour attiser les braises, recouvertes de cendres l'hiver. Il y a quelque chose d'extraordinaire, tout en étant si mathématique ... Alice y voit encore quelque chose de magique. L'idéal, la folie et encore l'euphorie !

Profitons donc, cueillons le jour, les filles, les garçons. Volons baisers et carresses, donnons-les à notre tour. Le manège bouge, la fête commence, l'explosion de couleurs fait vriller les sens.

Alice aime l'été et les cerises dans la bouche, elle jouit des vacances qui blondissent ses cheveux et font briller ses yeux.

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