car le naturel revient toujours au galop ... je livre mes visceres mais n en demandez pas trop.
Alice expose aujourd hui le flou artistiquement onirique qui entoure son avenir : il y a toujours son profond desir de rentrer en France en prenant le transiberien, apres avoir visite une bonne partie de la Chine et surtout la Mongolie !
Elle s imagine rentrer a Paris toute degoutante apres au moins trois mois de voyage a la warrior, en ayant laisse tout le monde sans nouvelles pendant ce roadtrip initiatique.
Puis, elle profiterait un peu de sa famille et de ses amis, elle irait vivre un peu a Bordeaux avec son double, puis irait redecouvrir Paris, se gaver de cornichons, de vins et de fromage ...
Quand le vent soufflerait de nouveau, elle prendrait son baluchon pour vivre deux ans en Palestine pour enseigner le francais, toujours avec la DCC. Elle aimerait bien apporter son aide a une association qu elle connait et qui manifeste pacifiquement pour les droits des Palestiniens et de l Homme tout simplement. Elle ne peut pas vivre en Asie toute sa vie, elle a trop besoin d une culture qui lui ressemble plus avec du sang chaud, des mots, des debats, des idees ! Mais le Laos ... elle sent une force qui la pousse la-bas, pour ne faire elle ne sait quoi, elle ne sait ou, elle ne sait comment, mais elle ressent bien une alchimie particuliere qui la pousse a y retourner, comme celle qu on ressent avec quelqu un qu on aime bien mais qu on ne connait pas assez pour savoir si c est bien reel.
Puis apres deux ans, retour en France, et meme scenario qu avant, avec moins de jouissance car moins de frustration ...
Et apres, depart pour deux ans dans n importe quel pays d Amerique latine.
Puis ce sera fini pour le volontariat qui ne voudra plus d elle ... plus 6 ans se seront deja ecoules. Elle ira alors travailler dans une association qui bouge, qui bouillonne, qui donne, qui la fasse voyager, qui ait besoin de ses atouts recoltes au cours de ses multiples experiences, qui est loin des questions purement materielles et sans interet qu on force le monde a se poser. Elle vivra alors dans une roulotte car le simple fait de posseder la rend deja malade, tout comme accumuler des choses sans utilite.
L envie d etre nomade ... Ici, elle l est ... elle n est attachee qu a un engagement qu elle a pris mais c est tout, c est une ancre qu elle a choisie de poser, et elle peut donc partir quand bon lui semble, selon ce que sa raison, son ethique, son coeur lui diront de faire. Elle est legere et se satisfait maintenant de n importe quel petit voyage a 15 kms de chez "elle", par le simple fait d etre assise dans un songtheo pourri et bonde.
Enfin, secretement, elle a envie que ces projets restent lettre morte car elle reve surtout de trouver avant d etre vieille et moche (parce qu elle n est plus toute jeune !) un homme qui l aime et qu elle aime avec qui elle aurait plein d enfants, parce que en voyant ses petits bouts de chou d eleves, elle ne peut s empecher de vouloir les siens, de se voir enceinte et adopter des petits Laos et des petits Thais tout mignons mignons (AH ! les femmes et leur foutue horloge !!!).
Mais bon, elle sera toujours nomade et ils seront hippies. Ils vivront dans une roulotte, une vraie, en bois avec de jolies couleurs et un beau cheval blanc, et iront avec a Burning Man, parce qu ils habiteront aux Canada ou pres des grands lacs aux US, ou la ou le lapin l aura encore une fois menee ... cette Alice qui a Chanthaburi a trouve son terrier !
Petit conte futuriste en ombres chinoises
lundi 19 décembre 2011
jeudi 6 janvier 2011
Petit monsieur n'a pas froid aux yeux
Monsieur Huré, 94 ans, ancien ambassadeur et bon écrivain, me raconte ses amours, ses voyages, ses baisers volés, ses conquêtes, ses infidélités. Il parle, parle, parle, avec son petit sourire qui le rajeunit de 60 ans. Un vrai jeune homme qui regarde mes grains de beauté et scrute mon décolleté. "On a envie de vous ... c'est certain ... On se demande dans quel hôtel on va vous emmener ..."
La vie semble facile pour lui, même si la vieillesse rend la chair plus lointaine. Ca ne l'empêche pas de la regarder, de l'admirer comme un collectionneur. "C'est beau une femme qui vous attend ... On rentre à la maison, on lui prend la main et elle vous donne le reste." Toutes ses histoires de sexe dans les maisons de l'ambassade, dans les trains avec des inconnues, avec de belles femmes de tous âges, de tous milieux, de toutes peaux, de tous yeux. Il cueillait de grands bouquets de jolies filles qu'il honorait fougueusement. "C'est tellement beau la passion ! Comment peut-on vivre sans ?"
Il me dit que je suis mignonne, jolie, me lance des regards enjôleurs, me fait rire, me fait rougir. Le vieux monsieur est drôle, fin, vif ... Il est plein de désirs, de rêves et d'envie ... A 94 ans, c'est un adolescent ...
Devant l'ascenseur, il avance ses mains, m'enserre le visage et m'embrasse les lèvres. Il ne manque pas de culot, mais a-t-il tort ?
Aimons passionnément pour un instant, pour de longues heures la nuit au coin du feu, sous les porches de vieilles maisons parisiennes, dans des manèges, sur la plage, dans des avions, dans un lit. Aimons, donnons, prenons, baisons ... sans complexe, sans remord, sans regret ... A tort et à travers, sans penser à demain, il faut se faire du bien et se donner beaucoup.
La vie semble facile pour lui, même si la vieillesse rend la chair plus lointaine. Ca ne l'empêche pas de la regarder, de l'admirer comme un collectionneur. "C'est beau une femme qui vous attend ... On rentre à la maison, on lui prend la main et elle vous donne le reste." Toutes ses histoires de sexe dans les maisons de l'ambassade, dans les trains avec des inconnues, avec de belles femmes de tous âges, de tous milieux, de toutes peaux, de tous yeux. Il cueillait de grands bouquets de jolies filles qu'il honorait fougueusement. "C'est tellement beau la passion ! Comment peut-on vivre sans ?"
Il me dit que je suis mignonne, jolie, me lance des regards enjôleurs, me fait rire, me fait rougir. Le vieux monsieur est drôle, fin, vif ... Il est plein de désirs, de rêves et d'envie ... A 94 ans, c'est un adolescent ...
Devant l'ascenseur, il avance ses mains, m'enserre le visage et m'embrasse les lèvres. Il ne manque pas de culot, mais a-t-il tort ?
Aimons passionnément pour un instant, pour de longues heures la nuit au coin du feu, sous les porches de vieilles maisons parisiennes, dans des manèges, sur la plage, dans des avions, dans un lit. Aimons, donnons, prenons, baisons ... sans complexe, sans remord, sans regret ... A tort et à travers, sans penser à demain, il faut se faire du bien et se donner beaucoup.
Repères :
au bois vivant,
eros,
huré
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