La vie est une chienne dont je suis la putain. Elle erre le nez en l'air (mutin) pissant ici ou là pour marquer son infini territoire. Flirte avec le cul de ses congénères, les poubelles des trottoirs, et les pieds des réverbères. Putain ! elle se joue de moi ! Elle n'écoute que ses envies, n'a plus ni dieu ni maître, la laisse étant cassée, et jouit ainsi de sa liberté comme d'un amant expérimenté.
La vie est vulgaire, c'est une traînée, boueuse, dont je suis la putain, pourtant personne ne me verse le moindre pécule pour se servir de moi, c'est moi qui paye de ma vie pour la mener à bien, à mal, à rien.
La vie est ma mère maquerelle, elle m'utilise et m'use, me mène où bon lui semble pour se divertir de mes erreurs, et rire de mes malheurs ... Je me cogne aux culs-de-sac, aux impasses, aux murs de la ville sale et déchue de Sodome. Je m'ouvre le front à force de foncer dans les obstacles qui se dressent devant moi, laissant échapper l'âme qui m'habitait ... Je n'ai plus de raison, plus de tête, plus de bon sens, je ne suis qu'une écorchée sans cœur et sans essence. Je suis l'eau sale des caniveaux, sombre dans les égouts comme dans la décadence.
Je suis ton cancer qui te tue à petit feu. Jamais je n'ai pu te rendre heureux.
Je veux mourir avant de t'achever, tu pourras ainsi renaître de tes cendres, tel le valeureux phœnix que tu es.
Je te le souhaite. Va.
La vie est vulgaire, c'est une traînée, boueuse, dont je suis la putain, pourtant personne ne me verse le moindre pécule pour se servir de moi, c'est moi qui paye de ma vie pour la mener à bien, à mal, à rien.
La vie est ma mère maquerelle, elle m'utilise et m'use, me mène où bon lui semble pour se divertir de mes erreurs, et rire de mes malheurs ... Je me cogne aux culs-de-sac, aux impasses, aux murs de la ville sale et déchue de Sodome. Je m'ouvre le front à force de foncer dans les obstacles qui se dressent devant moi, laissant échapper l'âme qui m'habitait ... Je n'ai plus de raison, plus de tête, plus de bon sens, je ne suis qu'une écorchée sans cœur et sans essence. Je suis l'eau sale des caniveaux, sombre dans les égouts comme dans la décadence.
Je suis ton cancer qui te tue à petit feu. Jamais je n'ai pu te rendre heureux.
Je veux mourir avant de t'achever, tu pourras ainsi renaître de tes cendres, tel le valeureux phœnix que tu es.
Je te le souhaite. Va.